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Trucs & astuces pour trouver une mission freelance !

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TRUCS & ASTUCES POUR TROUVER UNE MISSION FREELANCE !

Ce n’est un secret pour personne, le recrutement est à l’heure actuelle un enjeu majeur de notre société. Les freelances y sont confrontés plus souvent que les salariés avec leurs recherches actives de missions. Quels sont les codes ? Quelles sont les clés ? Insitoo mène l’enquête !

Étape 1 : Savoir où chercher sa mission

C’est le premier pas à faire. Chercher à l’aveuglette est le meilleur moyen de se décourager. Chercher c’est bien, mais encore faut-il le faire au bon endroit. Pour cela, plusieurs éventualités sont envisageables en fonction de votre recherche.

  • Vous recherchez un contrat chez un Client grand compte (majoritairement des missions longues)

La majeure partie des clients grands comptes fonctionnent avec des contrats cadre, obligeant les freelances à passer par un intermédiaire pour des raisons de coûts (externalisation), d’efficacité (expertise du recrutement) et d’administration (URSAFF, inscription au registre du commerce, …). Dans la majeure partie des cas, il vous faudra donc passer par des ESN ou des sociétés spécialisées dans le Freelancing pour accéder à ces missions. C’est notre rôle à nous, chez Insitoo. De plus, certains jobboards spécialisés dans le Freelancing s’occupent de regrouper une bonne partie des opportunités dédiées aux profils IT.

  • Vous recherchez un contrat au sein d’une PME ou d’une Start-Up (majoritairement des missions courtes)

Il est plus compliqué de trouver des contrats en relation directe avec le client final sur les Jobboards. Il faut davantage utiliser son réseau personnel et sa présence sur les réseaux sociaux professionnels pour développer sa visibilité. L’obtention de mission se fait par les relations que vous pourrez ainsi développer. Cela nécessite un effort de prospection permanent et une capacité de négociation qui n’est pas donnée à tout le monde. Cependant, avec l’ubérisation et l’économie de partage, d’autres outils se développent ; comme les plateformes de mise en relation où il vous faudra déposer un CV public en ligne et attendre d’être contacté sans aucun suivi personnalisé.

Étape 2 : Collaborer avec le bon intermédiaire

Le choix de votre partenaire peut-être décisif dans votre recherche de mission. Pour évitez les retards de paiements, le fakebooking ou d’autres mauvaises opportunités, nous vous conseillons de suivre les principes de base de notre article « Évitez le Fakebooking ».

Étape 3 : Obtenir un entretien

Pour un Freelance, être compétent dans son domaine d’activité est une nécessité. Mais cela ne suffit pas pour décrocher des missions ; il faut savoir convaincre le client que vous êtes LA bonne personne, et ce n’est pas toujours évident. Maintenant que vous savez où trouver une mission grâce à l’étape 1 et 2, il va falloir adapter votre CV à la mission pour laquelle vous postulez (sans mentir, bien évidemment !). On ne le dira jamais assez, mais un profil doit être personnalisé en fonction du poste pour lequel vous candidatez. Si vous vous contentez de ressortir le même copié-collé à chaque opportunité, vous diminuez vos chances de succès. La première phase consiste à prendre en compte les caractéristiques de la mission que le client aura à vous confier afin de lui faire parvenir un CV qui DOIT l’intéresser. Et j’insiste bien sur le DOIT l’intéresser.

  • Votre qualification.

Votre qualification doit correspondre à la fonction pour laquelle vous postulez. Elle ne doit pas être à rallonge et ne se résume pas à la fonction assurée lors de votre dernière mission. Sans cela, votre CV ne sera souvent pas étudié, même si vous détenez les bonnes capacités.

  • Les compétences clés et technologies maîtrisées.

Ici, il ne faut surtout pas tomber dans le piège d’une longue énumération. Seules les compétences principales maîtrisées et pouvant apporter une valeur ajoutée doivent être présentes ; les différentes technologies & environnements en lien avec la mission sont un réel plus. Pensez à mettre en avant vos certifications et formations récentes pouvant appuyer vos compétences ainsi que les langues étrangères maîtrisées. Vous pouvez également surligner et mettre en gras les mots que vous considérez comme très importants pour la mission.

  • Les expériences professionnelles.

De la même manière, les expériences professionnelles se doivent de correspondre au domaine dans lequel vous postulez. Celles-ci sont présentées de manière chronologique en développant davantage les expériences récentes et qui se rapprochent le plus du poste visé.

– Passez brièvement sur vos diplômes et les expériences les plus anciennes.
– Pensez à donner des chiffres concernant les équipes, les budgets, la volumétrie, les exigences de performance.
– Décrivez les environnements dans lesquels vous avez pu travailler (aussi bien techniques que fonctionnels) ; le contexte de l’équipe, son organisation et son cadre ; les principaux projets sur lesquels vous avez œuvré et dans quel domaine (retail, encaissement, recouvrement, paiement, …)
– Si vous avez déjà eu des expériences de consultant Freelance , pensez à mettre le nom de votre Client final, et non pas celui de l’intermédiaire pour lequel vous avez travaillé.
– Utilisez plusieurs profils. Par exemple si vous possédez des expériences multiples en MOA et MOE, en pilotage et en exécution. Le but de chacun d’entre eux est d’exposer au mieux ce qui correspond aux attentes du client et de réduire les expériences complémentaires.

  • Les recommandations écrites.

Disposer de recommandations augmente vos chances d’être sélectionné. Elles doivent être récentes ; contextualisée et développées sur l’expérience vécue (toujours en lien avec le poste visé !). Pour être un gage de confiance et de crédibilité, elles doivent figurer directement sur votre profil. Vous éviterez ainsi l’écueil du contrôle de référence auprès d’un contact qui s’est sur-engagé sur sa capacité à accéder au recommandant. Cela permet d’éluder l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours et qui n’est jamais revenu !

Étape 4 : L’entretien de recrutement

C’est lors de l’entreprise que le client va prendre sa décision. Le secret, comme pour le CV, c’est de bien se préparer pour s’adapter à l’interlocuteur et à l’entreprise que vous souhaitez intégrer.

  • Un candidat informé est un candidat prêt.

Comme lorsque vous prétendez à un poste de salarié, le minimum avant un entretien est de se renseigner sur l’entreprise Cliente. Dans le cas où vous passez par une agence, le commercial, grâce à sa relation privilégiée avec le Client, doit pouvoir vous donner certaines informations.

– Quel est son secteur d’activité ? B2B ou B2C, ou les deux ?
– Quelle est sa présence en France et à l’International, ses projets, son actualité, …
– Qui est l’interlocuteur que vous allez rencontrer ? Cherchez à déterminer son rôle au sein de l’entreprise et éventuellement les connaissances communes que vous pouvez avoir au niveau de votre réseau.
– Et enfin la cerise sur le gâteau est de pouvoir se renseigner sur l’environnement technique de l’entreprise. Quelles sont les technologies utilisées ? Quelle est l’organisation de l’entreprise ? du système d’information ?

L’ensemble de ces informations vous aideront à être plus pertinent et à développer une meilleure écoute lors de l’échange avec le Client.

  • Faites un diagnostic.

Si vous avez suivi les précédents conseils, vous possédez un minimum d’informations sur l’entreprise cliente et son besoin actuel (ce pourquoi vous êtes là en somme), mais il est rare d’avoir la totalité des informations avant l’entretien. Profitez de l’échange pour mieux appréhender la problématique Client et cerner son besoin. Pensez à poser des questions et à faire le lien avec vos expériences, aptitudes et compétences. L’enjeux pour chacun est de valider la ressource et la mission qui « match » !

  • Soyez « Prositif »

Le recrutement, c’est également une partie savoir-être non négligeable ; et votre attitude sera déterminante dans l’obtention de votre mission.

– Arriver en avance. Notamment pour pallier aux imprévus, réduire le « stress » du potentiel retard, et afficher votre sérieux.
– Être présentable. L’apparence a un rôle immense dans la perception que les autres ont de nous (c’est un fait). Portez une tenue professionnelle, regardez vos interlocuteurs dans les yeux (ou juste en dessous si vous n’y arrivez pas), soyez souriant et gardez une main ferme.
– Un papier et un stylo. Dans la majorité des cas, le Client prendra la parole pendant la première partie de l’entretien pour présenter son besoin. C’est à ce moment que vous devez prendre des notes sur des mots et des chiffres clés (projets, chiffres, budget, serveur, …) En corrélation avec votre préparation; vous pourrez ainsi argumenter sur vos expériences quand il sera venu le temps de vous présenter.
– Ne pas couper la parole. Si vous avez une question ou une remarque utile, notez-la rapidement sur votre papier ; vous reviendrez dessus plus tard.
– Soyez précis. Vous êtes un expert ; évitez le vague. Il n’y a pas de place pour les approximations du type « etc… » ou « et compagnie ». Chaque mot a de l’importance et les abus de langage sont à proscrire.

La règle de base est de rester positif. Si vous avez rencontré des problèmes, évoquez davantage ce que vous avez fait pour les résoudre. Insistez sur ce que vous avez dû faire pour pallier aux blocages intéressera davantage le Client. Ne vous découragez pas en cas d’échec ; essayez plutôt d’en tirer des conclusions pour corriger le tir.

 

Par Louis LANGLET – Community Manager, le 13/02/2017

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